par AW · Publié janvier 7, 2022 · Mis à jour mars 9, 2022
A. T, Algeria-Watch, 5 janvier 2022
Le 21 août 2021, le lanceur d’alerte algérien Mohamed Abdallah a été transféré du centre de détention Zona Franca à Barcelone vers la ville d’Almeria. Il y a été contraint d’embarquer dans un bateau en direction de Ghazaouet en Algérie, où il a été immédiatement transféré à Alger et incarcéré. Cette expulsion éclair, décidée par le ministre de l’Intérieur espagnol, Fernando Grande-Marlaska, a suscité une vive réaction de larges secteurs de l’opinion algérienne ainsi que chez les militants des droits humains à l’échelle internationale. Depuis son exil en Espagne, l’ex-gendarme Mohamed Abdallah a mené une lutte pacifique contre les crimes de la junte militaire algérienne, notamment en exposant au grand jour de nombreuses affaires de corruption impliquant de hauts gradés de l’armée. Son combat pour la justice lui a valu le respect de ses compatriotes autant sur le territoire national qu’au sein de la diaspora ; il personnifie le combat de millions de jeunes Algériens pour un État de droit. Actuellement détenu dans les geôles algériennes où la torture est systémique 1 et les mauvais traitements systématiques, en particulier lorsqu’il s’agit de militants politiques, Mohamed Abdallah a malheureusement été la victime de graves sévices de la part de la police politique. En expulsant cet homme en toute connaissance de cause, le gouvernement espagnol est complice de torture et responsable du sort d’une personne cyniquement livrée à des tortionnaires.
Cette contribution a pour objet de présenter la trajectoire de Mohamed Abdallah ainsi que les conditions de son « extradition » – son expulsion en réalité car cet acte purement administratif n’a fait l’objet d’aucune décision de justice – par les autorités espagnoles pour le livrer à des tortionnaires. Le caractère strictement infondé des accusations du régime algérien à l’encontre de Mohamed Abdallah ainsi que la criminelle collaboration du gouvernement espagnol apparaissent très clairement.
Un militaire honnête face un système corrompu
Mohamed Abdallah naît le 27 février 1988 à Oran; c’est dans cette ville qu’il grandit et poursuit sa scolarité jusqu’à son baccalauréat en 2007. Il intègre par la suite l’école des sous-officiers de la gendarmerie nationale à Sidi Bel Abbès puis à Tiaret, où il obtient le diplôme professionnel militaire n° 2 en Application des transmissions avec le titre de chargé des communications. À l’issue de sa formation, il est muté dans l’extrême sud algérien, à la 43e Unité de gardes-frontières à Tirinine (région de Ain Guezzam). Par la suite, il choisit de parfaire sa formation pour devenir membre des unités d’aviation légère de la gendarmerie. Cette option lui vaut une série d’affectations successives dans différentes régions et villes algériennes (Blida, Biskra, Tipaza, Tizi-Ouzou, Bejaia, Bouira). Lors de sa mutation à Blida en 2012-2013, il s’inscrira à l’université locale dans le but de faire une licence en sociologie, malheureusement son transfert dans une autre vile l’empêchera de mener à terme sa scolarité. Ces multiples déplacements vont à la fois familiariser Mohamed Abdallah avec des réalités sociales très diverses et consolider ses convictions patriotiques. Sa situation se stabilise lors de sa mutation en 2013 dans la ville de Tébessa, où il intègre un escadron d’hélicoptères chargé de surveiller les frontières algéro-tunisiennes. La région est connue pour être un bastion de trafics en tout genre, où des barons au cœur du système de pouvoir prospèrent dans toutes les contrebandes en brassant des milliards. Cette dernière escale est primordiale dans la trajectoire de Mohamed Abdallah au sein de l’institution militaire. Le fait de servir pendant six ans dans la ville de Tébessa l’amène à prendre conscience de l’étendue de la corruption en Algérie. Alors que tout au long de sa formation, on lui a appris que ce phénomène est marginal et qu’il suffit de le dénoncer, il réalise rapidement sa nature endémique. Au fil de ses observations, il constate que des officiers de la gendarmerie, en collusion avec des autorités politiques de la région et des hommes d’affaires corrompus, sont impliqués dans les trafics transfrontaliers. Essayant de dénoncer cet agissement à ses supérieurs, Mohamed Abdallah est surpris par leur indifférence et leur laxisme. Il comprend progressivement que les alertes qu’il lance à sa hiérarchie peuvent constituer un risque pour sa vie.
Au-delà du simple trafic, il va aussi être témoin d’affaires qui menacent la sécurité nationale. Au nombre des histoires qui circulent au sein du corps de la gendarmerie, figure une affaire particulièrement grave qui implique le commandant du groupe de défense nationale de Souk Ahras2. En 2016, ce gradé de la gendarmerie avait autorisé un groupe de contrebandiers à faire passer des armes en Algérie à partir de la frontière tunisienne. Ces mêmes armes sont découvertes lors de la neutralisation plus tard d’un groupe de terroristes dans les montagnes de Jijel. Bien sûr, cette affaire a été tenue au secret pour le grand public et aucun média national ne l’a évoquée. De plus, Mohamed Abdallah était également indigné par le rapport brutal et injuste des gendarmes aux civils, il supportait de plus en plus difficilement de voir ses camarades maltraiter impunément de simples citoyens.
Face à tant de corruption et d’injustice, Mohamed Abdallah développe un esprit rebelle qui nourrit une conscience démocratique naissante. Le gendarme, comme beaucoup de ses collègues, commence à s’intéresser aux acteurs politiques et médiatiques de l’opposition pour donner sens à son quotidien. Les analyses et les critiques de l’opposition pacifique suscitent chez lui un intérêt très vif et un désir d’engagement. Ainsi, graduellement, de simple spectateur, il devient lui aussi une voie de résistance active contre la dictature.
Un lanceur d’alerte en exil
L’ambiance de répression, de suspicion et de surveillance généralisée crée une atmosphère irrespirable en Algérie et le danger de se voir arrêté, avec les conséquences terribles que cela implique, amène Mohamed Abdallah à envisager de quitter le pays pour activer politiquement loin des menaces du pouvoir. Mohamed Abdallah recherche un moyen légal pour quitter le territoire national. Le 8 novembre 2018, à l’aide d’un visa touristique il quitte l’Algérie avec sa femme et son enfant en direction de San Juan, Alicante ; il obtient pour lui et sa famille le statut de demandeur d’asile le 25 avril 2019.
Dès son arrivée en Espagne, Mohamed Abdallah, en véritable lanceur d’alertes, va se consacrer à éclairer l’opinion publique algérienne sur les exactions et les abus de la dictature militaire, ses nombreux contacts au sein de la gendarmerie lui permettent de continuer d’être au fait de ce qui se passe en Algérie. Son activité de lanceur d’alertes va aussi lui valoir des menaces et des tentatives de soudoiement de la part des « barons » du trafic frontalier de Tébessa. Mais Mohamed Abdallah ne se contente pas de jouer son rôle de lanceur d’alertes pour son pays d’origine ; en Espagne, il expose les biens mal acquis du pouvoir algérien – on peut citer à titre d’exemple la famille de l’ancien Premier ministre Ahmed Ouyahia ou celle du général-major Habib Chentouf – et devient un porte-voix de tous les démunis.
C’est ainsi qu’il révèle à l’opinion publique espagnole une scabreuse affaire de travail forcé impliquant une migrante algérienne et un couple de cadres algériens installés à Alicante (Belhabchia Réda et Chahra Narrimen) 3. Il s’agit d’une quadragénaire analphabète qui ne parle que l’Amazigh et qui est engagée comme bonne à tout faire dans la somptueuse villa du couple ; en échange de services, la migrante avait reçu la promesse de se voir régularisée. Hélas, une fois en Espagne, son passeport est confisqué par le couple et la pauvre migrante est victime des pires sévices; dans l’immense villa, elle loge dans un garage insalubre. En plus des insultes et des humiliations quotidiennes, les propriétaires des lieux lui interdisaient l’entrée dans la villa. Pour la punir, ils l’obligeaient souvent à passer la nuit dehors. Durant une année à leur service (de janvier à décembre 2020), Belhabchia et Narrimen ne lui ont fourni que très parcimonieusement nourriture et vêtements tout en la maintenant complètement isolée du monde extérieur. Informé par les proches de la concernée, M. Abdallah va prendre contact avec la police espagnole et les accompagner jusqu’à la villa du couple tout en s’assurant que la victime soit bien prise en charge par les autorités compétentes. Après avoir constaté les conditions dans lesquelles vivait la dame, les policiers ont décidé de l’amener au poste afin qu’elle dépose plainte et pour lui trouver un refuge.
Dans le contexte du Hirak, Mohamed Abdallah, avec une chaîne YouTube suivie par 134 000 internautes et une page Facebook de 130 000 abonnés, apparaît comme une vraie hantise pour le pouvoir. Durant l’été 2020, des agents des services de renseignements surveillent et traquent sa famille, des civils vont les suivre dans leurs différents déplacements et une voiture est postée à l’entrée de leur maison. Le 3 août 2020, des éléments de la police politique algérienne prennent à partie Mohamed Abdallah alors qu’il était en train de réparer sa voiture au bord d’une route. Deux hommes, Mohamed Amine Boucetia et Abdelhalim Alleli, à bord d’un véhicule de marque BMW, s’arrêtent pour s’adresser à Abdallah 4. D’emblée, ils commencent à l’insulter et lui arrachent son portefeuille déposé dans sa voiture. Sans hésiter, M. Abdallah allume son téléphone pour faire un live en direct sur sa page Facebook 5 ; ce qui n’empêche nullement les deux individus de continuer à l’insulter. Mohamed Abdallah garde son calme et déjoue le piège qui consistait sûrement à le pousser à réagir dans le même registre. À la suite de cette agression, il déposera plainte contre ces deux agresseurs (voir document 1).
En plus de ces attaques filmées en direct, Mohamed Abdallah est menacé par un certain Said Bensedira (voir photo 1), un youtubeur résident à Londres et réputé pour être le porte-voix de la junte militaire et ses clans. Ce dernier, sur sa page Facebook, va menacer Mohamed Abdallah de kidnapping tout en publiant des photos prises à son insu.
Face à toutes ces menaces, Abdallah et sa femme vont communiquer avec la police espagnole et déposer plusieurs plaintes, surtout qu’ils craignaient le pire pour leurs enfants (voir document 2). Ils décident de quitter Alicante pour se réinstaller dans le nord de l’Espagne, plus précisément dans la ville de Vitoria au Pays basque. Pourtant cela ne le préservera pas du pouvoir algérien qui va finir par le faire expulser avec la complicité du gouvernement espagnol.

Photo 1. Traduction du texte : « Aid Mabrouk espèce de chien de Zitout… Après Guermit Bounouira ça sera ton tour. Soit sûr que tous tes mouvements sont sous surveillance… Tu auras bientôt une surprise. »
Expulsion d’Espagne et torture dans les geôles algériennes
L’expulsion de Mohamed Abdallah vers l’Algérie fait partie d’une stratégie globale de la junte militaire, mobilisée auparavant dès la « sale guerre » des années 1990, qui vise à faire taire les figures importantes du Hirak. Depuis le retour des manifestations populaires en février 2021, le service algérien mobilise les accusations de terrorisme pour réprimer et intimider les militants du pays et de la diaspora6. Sur la base d’accusations fallacieuses, il justifie des arrestations de groupes arbitraires ou des mandats d’arrêt internationaux7.
Pour ce faire, les généraux n’hésitent pas à marchander avec les puissances dans le but de réprimer leurs concitoyens. C’est dans ce contexte particulier que l’affaire Mohamed Abdallah s’est déployée, elle est un exemple flagrant de la complicité des autorités espagnoles avec la junte militaire algérienne.
Le premier antécédent qui a servi à justifier l’expulsion de M. Abdallah, est un mandat d’arrêt international émis par le procureur de la République du tribunal de Bir Mourad-Raïs contre lui, Amir Boukhours (dit Amir DZ), Mohamed Larbi Zitout et Hichem Aboud, en date du 22 mars 2021. Le communiqué du procureur évoque des accusations « d’adhésion à un groupe terroriste ciblant la sécurité de l’État et l’unité nationale, de financement d’un groupe terroriste ciblant la sécurité de l’État et de blanchiment d’argent dans le cadre d’une bande criminelle8 ».
Ces accusations reposent principalement sur le témoignage d’un ancien acteur de la sale guerre, connu sous le nom d’Ahmed Mansouri (repenti des groupes armés islamistes, réputé proche de la police politique, Mansouri utilisait ses contacts pour extorquer de l’argent à de pauvres citoyens en Algérie). Selon Mansouri, les quatre accusés feraient partie d’un réseau international de financement de groupes terroristes ; la source de revenus serait affiliée à des entreprises situées dans un pays voisin de l’Algérie. Bien sûr, aucune preuve n’est avancée à l’appui de ces accusations, mais les mandats d’arrêt font pas mouche rapidement. Le dénommé Mansouri, placé sous mandat d’arrêt, finit quant à lui par disparaître des radars, alors qu’il faisait la Une des médias. Malgré le fait que cette affaire n’a eu que peu de conséquences immédiates pour Mohamed Abdallah, elle va cependant servir le pouvoir algérien pour justifier sa future expulsion.
Le 11 août 2021, Mohamed Abdallah s’est présenté pour renouveler son titre de séjour dans un commissariat de Vitoria, procédure de routine dont il avait l’habitude ; il est alors informé que sa demande d’asile est refusée. Arrêté sur place, il va être transféré dans un centre de rétention pour migrants en situation irrégulière, près de Barcelone. Le 19 août, Mohamed Abdallah ainsi que d’autres Algériens détenus avec lui subissent un test PCR ; durant la procédure, ils sont informés que ce test est une exigence des autorités algériennes. Mohamed Abdallah et ses compatriotes décident alors d’entamer une grève de la faim en signe d’opposition. Le vendredi 20 août 2021 à 21 h 58, la décision d’expulser Abdallah est prononcée par le ministre de l’Intérieur Fernando Grande-Marlaska9.
Ce qui place les avocats du lanceur d’alerte dans une situation kafkaïenne, car ils ne peuvent pas contester la décision d’expulsion auprès du tribunal administratif, fermé pour la période estivale. De plus, le fait que la décision a été transmise en fin de semaine rend difficile toute prise de contact avec les ONG de défense des droits humains. Tous ces détails ne font qu’augmenter les soupçons sur la nature préméditée de la manœuvre. Pris de court, les avocats de Abdallah vont essayer de communiquer avec le tribunal civil espagnol, mais malheureusement l’affaire est en dehors de leur juridiction. De plus, une communication va être envoyée à la Cour européenne des droits de l’homme. Cependant, cette dernière instance ne peut se saisir de l’affaire tant que les recours espagnols ne sont pas épuisés. M. Abdallah va finalement être placé dans un avion vers Almeria le 21 août à 4 heures du matin, soit quelques heures à peine après l’avis d’expulsion, pour être ensuite transféré dans un bateau en direction du port de Ghazaouat en Algérie.
Ce qui surprend à l’examen de l’ordre d’expulsion émis par le ministère de l’Intérieur espagnol (document 3), c’est qu’il reprend l’argumentaire du pouvoir algérien sans aucune prise de distance. Mohamed Abdallah y est d’abord présenté comme un simple soldat sans instruction, ce qui est complètement faux, ensuite, comme étant membre d’un mouvement « terroriste » nommé Rachad qui essayerait d’infiltrer le Hirak. N’importe quel observateur de la scène politique algérienne sait très bien que ce mouvement politique est pacifique et qu’il n’est pas classifié comme terroriste ni en Europe ni en Amérique du Nord. Ses cadres vivent et activent politiquement dans plusieurs pays occidentaux sans avoir le moindre ennui. En fait, Rachad, comme de multiples forces politiques d’horizons divers, est partie prenante du Hirak en Algérie et dans la diaspora.
Dès son arrivée en Algérie, Mohamed Abdallah est déféré devant le juge de la 2e chambre du pôle pénal spécialisé auprès du tribunal de Sidi M’hamed et placé sous mandat de dépôt à la prison d’El-Harrach. Le 30 août 2021, sans préavis, il est transféré à la prison de haute sécurité de Koléa. Placé dans un quartier réservé aux personnes impliquées dans des actes terroristes et/ou de grand banditisme, il est maintenu en isolement total du reste de la population carcérale et ne peut sortir de sa cellule qu’une heure par jour. Entre le 29 septembre et le 14 octobre, il est transféré à deux reprises à la caserne Antar, haut lieu de tortures géré par la police politique, pour y être interrogé et privé de sommeil et de nourriture pendant plusieurs jours.
Il subit aussi de longues séances de torture et est électrocuté à plusieurs reprises à coup de pistolet taser par les agents de la Direction générale de la Sécurité intérieure (DGSI). Ces agents de la police politique lui ont également infligé le supplice du chiffon qui consiste à placer une éponge dans la bouche de la victime dont les mains sont ligotées et suspendues de telle sorte que sa tête soit submergée dans une bassine d’eau sale. Depuis le 11 octobre, Mohamed Abdallah est détenu à la prison militaire de Blida où il a été placé dans un régime carcéral inhumain, encore plus dur que celui de Koléa. Privé de toute source d’information extérieure (télévision, radio, livres, journaux), il n’est pas autorisé à quitter sa cellule ou communiquer avec d’autres personnes. Les rares visites auxquelles il a droit sont encadrées par deux militaires. Les dernières personnes l’ayant vu ont observé une perte de poids importante, des yeux rougis et un regard hagard. Ces signes inquiétants montrent que Mohamed Abdallah est soumis à de fortes pressions psychologiques et probablement à d’autres sévices physiques.
Le régime algérien ainsi que les autorités espagnoles sont responsables de tous les préjudices et dommages infligés à Mohamed Abdallah. Père de deux enfants, dont une fille née en Espagne en 2019, tout malheur qui pourrait lui arriver serait un désastre pour sa famille. Il est clair que les services de renseignement, à travers l’expulsion, les exactions et la torture qu’ils font subir à Mohamed Abdallah et à bien d’autres, aspirent à annihiler le Hirak en traumatisant la jeunesse algérienne qui exige un État civil démocratique.
1 Depuis le début du Hirak, plusieurs communications sur des cas d’abus et de torture ont été présentées aux Nations unies. À titre d’exemple, voir la communication DZA 6/2021 du 4 août 2021, concernant des allégations faisant état d’agressions sexuelles, de tortures et de mauvais traitements commis à l’encontre de MM. Said Chetouane, Ayoub Chahetou, Nabil Bousekkine et Sami Dernouni.
2 M. Abdallah expose cette affaire dans une vidéo qu’il a faite sur sa trajectoire personnelle en date du 24 mars 2021.
3 Cette affaire a été évoquée par la presse espagnole : « La Guardia Civil libera a una mujer retenida un año en un garaje de Agost », Las Provincias, 19 février 2021 ; voir aussi le live de M. Abdallah en date du 10 décembre 2020.
4 Les deux individus ont été identifiés nommément et leurs photos ont circulé dans les réseaux sociaux (voir la publication dans la page Facebook de M. Abdallah sur le sujet).
5 Voir la vidéo sur la page Facebook de M. Abdallah.
6 Pour un cas similaire, voir A. T, « Exactions au temps du Hirak : la construction du “réseau d’Oran” par la police politique », Algeria-Watch, 15 mai 2021.
7 Une communication sur les abus liés aux lois anti-terroristes en Algérie a été présentée dernièrement aux Nations unies, voir la communication OL DZA 12 / 2021 du 27 décembre 2021.
8 Pour plus de détails, voir la dépêche d’Algérie Presse Service, « Un mandat d’arrêt international requis contre 4 accusés pour atteinte à l’ordre public », 22 mars 2021.
9 Pour plus de détails, voir cet article sur le site de l’association de défense de Mohamed Abdallah : « El gobierno de Pedro Sánchez entrega activistas pacíficos al régimen militar argelino a cambio de gas », <mohamedAbdallah.org>, 11 novembre 2021.
Source: Algeria Watch